Magalie Quinti
Ostéopathe DO Beausoleil

L'anatomie de l'oeil : les différentes structures osseuses


L’œil est un organe pair situé à la moitié antérieure de la cavité orbitaire. L’autre moitié de cette dernière se composent des muscles extrinsèques de l’œil. 

Il est protégé par les cils, les sourcils, la conjonctive et l’appareil lacrymonasal.

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L’orbite osseuse

Les cavités orbitaires se situent symétriquement de part et d’autre de la racine du nez, sous l’étage antérieur de la base du crâne. 

Elles contiennent l’appareil de la vision. 


Chaque orbite est composée de sept os : le sphénoïde, l’ethmoïde, le frontal, le maxillaire supérieur, le malaire, l’unguis et le palatin qui forment les quatre parois de la cavité dont le sommet se situe au niveau de la partie large de la fente du sphénoïde. 

La paroi supérieure ou voûte

Elle est constituée par : 

  • En avant et pour sa plus grande partie : la fosse orbitaire du segment horizontal du frontal. 
  • En arrière et pour sa petite partie : la face inférieure de la petite aile du sphénoïde. 

 

Elle présente 

  • Au niveau de l’angle antéro-externe : la fossette lacrymale où la glande lacrymale principale se loge. 
  • Près de l’angle antéro-interne : la fossette trochléaire où s’insère la poulie de réflexion du muscle grand oblique. 

La paroi inférieure ou plancher

Elle est formée par trois os : 

  • Dans ses trois quarts antéro-internes : la face orbitaire du maxillaire supérieur. Elle est creusée de la gouttière sous-orbitaire oblique en avant et en dedans qui contient la terminaison du nerf maxillaire supérieur (V2), l’artère et la veine sous-obitaire. 
  • Dans sa partie antéro-externe : l’apophyse orbitaire de l’os malaire où le tubercule palpébral (ou de Whitnall) donne insertion au ligament palpébral externe, à des fibres du muscle orbiculaire et à l’aileron ligamentaire du muscle droit externe. 
  • Près du sommet : la facette orbitaire de l’apophyse orbitaire du palatin.

La paroi interne

Elle est constituée d’avant en arrière par quatre os :

  • La face externe de la branche montante du maxillaire supérieur, en arrière de la crête lacrymale antérieure ; excavée en gouttière verticale.
  • La face externe de l’unguis, divisée par la crête lacrymale postérieure en :
  • Un segment antérieur, excavé en gouttière et formant avec le maxillaire supérieur, la gouttière lacrymale qui loge le sac lacrymal et se prolonge en bas par le canal lacrymonasal.
  • Un segment postérieur, plane.
  • L’os planum ou face externe des masses latérales de l’ethmoïde. Il forme à lui seul les trois quarts de la paroi interne.
  • La partie antérieure de la face latérale du corps du sphénoïde, présentant à sa partie postérieure, la gouttière du tendon de Zinn où s’insère ce dernier.

La paroi externe

Elle présente :

  • Dans ses deux tiers postérieurs : la face orbitaire de la grande aile du sphénoïde.
  • Dans son tiers antérieur : la face orbitaire du malaire.
  • Près de son angle antéro-supérieur : la face interne de l’apophyse orbitaire externe du frontal.

Le bord supéro-interne

Il est irrégulier et est constitué par les sutures qui unissent le frontal aux trois os de la paroi interne d’avant en arrière, le maxillaire supérieur, l’unguis, l’os planum.

Il présente les orifices externes des deux canaux ethmoïdo-frontaux antérieur et postérieur qui livrent le passage aux artères et veines ethmoïdales, au nerf sphéno-ethmoïdal et nasal interne et aux branches efférentes du ganglion sphéno-palatin. 

Le bord inféro-interne

Il est formé d’avant en arrière par les sutures : Unguéo-maxillaire, ethmoïdo-maxillaire et ethmoïdo-palatine.

En regard du segment antérieur de l’unguis, se trouve l’orifice d’entrée du canal lacrymo-nasal qui s’ouvre dans le méat inférieur de la paroi externe des fosses nasales. 

Le bord supéro-externe

Il est mal indiqué dans sa partie antérieure. Sa partie postérieure répond au segment étroit de la fente sphénoïdale. Sa partie moyenne est marquée par la suture fronto-sphénoïdale.

En avant, il se perd dans la fosse lacrymale.

Le bord inféro-externe

Dans ses trois quarts postérieurs, il répond à la fente sphéno-maxillaire qui est traversée par des rameaux du nerf maxillaire supérieur et du ganglion de Meckel. 

Dans son quart antérieur, il est peu net, formé par le malaire.

La base

Elle s’ouvre largement en avant. 

Grossièrement quadrilatère, à angles arrondis, elle regarde en avant, en dehors et un peu en bas.

La base est formée par :

  • En haut : L’arcade orbitaire du frontal prolongée latéralement par les apophyses orbitaires interne et externe. Un peu concave en bas et convexe en avant, il est échancré par l’échancrure sus-orbitaire (passage du nerf frontal) et l’échancrure frontale interne.
  • En dehors : Il est concave en avant et en dedans, épais et mousse :
  • Dans son quart supérieur : l’apophyse orbitaire externe du frontal.
  • Dans ses trois quarts inférieurs : le bord du malaire.
  • En bas : En dehors par le bord du malaire et en dedans par le bord antérieur de la face orbitaire du maxillaire supérieur.
  • En dedans : Les deux bords supérieur et inférieur, ne se continuent pas l’un avec l’autre :
  • Le supérieur, formé par l’apophyse orbitaire interne du frontal, se continue avec la crête lacrymale postérieure de l’unguis.
  • L’inférieur, se continue avec la crête lacrymale antérieure de la branche montante du maxillaire supérieur.

Le sommet

Il répond classiquement au trou optique, long de cinq millimètres, il contient le nerf optique (II), l’artère ophtalmique et un rameau sympathique destiné au globe oculaire. 

En fait, il est situé, au-dessous et en dehors de lui au niveau de la partie large de la fente sphénoïdale. 

 

Cette fente sphénoïdale est en forme de virgule à grosse extrémité inféro-interne et livre le passage aux trois nerfs moteurs du globe oculaire (III, IV, VI), aux branches du nerf ophtalmique de Willis, au rameau sympathique destiné au ganglion ciliaire, aux veines ophtalmiques supérieure et inférieure, à une collatérale de l’artère méningée moyenne.

Le périoste périorbitaire

Le périoste périorbitaire ou périorbite tapisse et adhère à la totalité de l’orbite osseuse. 

Il prolonge sans solution de continuité le feuillet pariétal de la dure-mère crânienne à partir de ses émergences du trou optique et de la fente sphénoïdale.

Celui ci est renforcé par le muscle orbitaire de Müller qui s’insère près de la fente sphéno-maxillaire et se perd sur elle. Il paraît fonctionner comme un tenseur de la périorbite, et est innervé par quelques fibres parasympathiques du ganglion sphéno-palatin. Il équilibre les tensions fasciales oculaires et péri-oculaires.5

 

Dans le fond de l’orbite, le périoste s’épaissit et constitue le tendon de Zinn sur lequel s’insèrent les muscles oculo-moteurs. 

Il envoie également des prolongements fibreux dans les autres orifices de l’orbite. 

Magalie Quinti

Ostéopathe à Cap d'Ail


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